Histoire des Blanc de Saint-Paul

Nous avons identifié plusieurs branches de “Blanc” dans le haut chablais avec des liens entre elles suite à des alliances. Il nous est encore impossible de garantir une ascendance commune à toutes ces branches. Deux branches sont localisées à Saint-Paul / Bernex qui elles, ont certainement une ascendance commune peut-être sur Abondance.

La première partie de cette page est dédiée aux Blanc de Saint Paul en Chablais. Nous nous focaliserons sur deux “Blanc” de la commune ayant acquis une certaine notoriété:

Francois Marie blanc qui a été Syndic de la commune vers 1849 est qui a laissé un cahier manuscrit intéressant (voir ci-dessous).

Arhur Maurice Blanc (dit Arthur de la dent d’Oche) sur lequel Paul Guichonnet  a écrit un livre décrivant sa vie d’alpagiste au 20ème siecle.

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Je me suis autorisé de diffuser un document venant du site de la mairie de Saint-Paul qui a été rédigé en 1872 par Francois Marie Blanc que vous retrouverez sur notre arbre généalogie. Les membres de notre famille issus de cette branche de Saint Paul y retrouveront des informations intéressantes sur leur village.

Document de François Marie Blanc (cliquez sur le portrait)

Nota: Une fois de plus on trouve également dans ce document une mention concernant les Paccard fondeurs de cloches à Quintal qui apparaissent tout en haut de notre arbre.


Un autre histoire amusante sur Saint-Paul !

Il s’en passait de belles à Saint Paul en 1700 !

Claudine d’Oncieu et  Claude de Blonay
Une terrible légende circule à son sujet ! Mais est-ce un légende ?
L. E. Piccard nous dit que Claudine a quasiment ressuscité d’entre les morts.  Voir Académie Chablésienne tome 19 repris par de nombreux auteurs dont Jean Dufresne dans histoire et légendes de Savoie (1933)
Une anecdote au sujet de cette famille de Blonay, amie de Saint François de Sales : Claude de Blonay eut, outre Marie-Aimée, plusieurs enfants. L’un d’eux du nom de Jacques eut à son tour comme fils encore un Claude de Blonay qui épousa, en secondes noces, le 26 août 1602, .Claudine, fille de Janus d’Oncieu, premier président du Sénat de Savoie. Or, voici ce que raconte la tradition Claudine de Blonay née d’Oncieu étant morte jeune encore, on la descendit dans le caveau funéraire de la famille, sous les dalles de l’église de Saint-Paul. La nuit suivante, M. de Blonay, son époux, la pleurait tristement dans sa chambre, quand soudain on frappa à la porte du castel. Il tressaille en murmurant «  c’est ainsi qu’elle heurtait ! » Enfin la porte s’ouvre, et, Mme  de Blonay apparaît, enveloppée de son suaire.” En l’ensevelissant on lui avait laissé une bague qui avait tenté la cupidité d’un de ses domestiques. A la nuit close celui-ci avait pénétré dans l’église, rouvert le caveau et coupé, pour arracher l’anneau, le doigt de la baronne. Mais celle-ci, tirée de sa catalepsie, s’était dressée tout à coup devant le voleur épouvanté. Elle vécut nombre d’années, et eut plusieurs enfants après cet événement.

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D’autres branches Blanc existent,  dont une autre branche importante dans cette région, celle d’Arbroz et des Gets dont des descendants ont émigrés à Fribourg pour donner la branche décrite par Charles Olivier Blanc (geneanet Darbroz) qui nous dit:

“L’origine la plus ancienne des Blanc se trouve à Arbroz. Résidant en février 1384 au hameau de la Côte d’Arbroz, Johannès Blanchi – dit aussi Albi – de Arboribus (Blanc d’Arbroz) eut une postérité dont probablement une branche se fixa au lieu-dit les Pesses, sur la route de Taninges, dont ils portèrent le nom dans les actes notariés jusqu’au 18e siècle pour se distinguer d’autres frères, parents ou familles du même nom (Blanc “de la Bracquerie”, “de la Vuagère”, “de Combafol”, “de la Joug”). La terre d’Arbroz – la Côte d’Arbroz -, fort bien exposée, était plantée d’arbres fruitiers, d’où son nom, et convoitée pour ses riches pâturages.

Le territoire des Pesses (sortie des Gets sur la route de Tanninges) appartenait à la famille Blanc depuis au moins le XVIe siècle. Ce territoire, comme tous ceux mis à disposition par les pères de l’abbaye de Contamine et exploités par les anciennes familles des Gets, était une propriété ou sieurie transmissible de père en fils (usage de l’ancien Faucigny maintenu par les comtes de Savoie), comme la terre voisine des Hostelières (du nom d’une auberge importante) appartenait de père en fils aux Coppel qui s’allièrent plusieurs fois aux Blanc à la fin du XVIIe siècle et au début du XVIIIe siècle.

Aux Pesses devait se trouver une maison de maître (grand chalet) et ses communs, mais l’ensemble paraît avoir été morcelé à la fin du XVIIIe siècle. On peut rapprocher ce lieu de celui, voisin, dit Les Clos, investi par la même famille Blanc depuis le Moyen Age, époque à partir de laquelle les Blanc devinrent gardes ou régisseurs du château ducal de la Frace (ou La Frasse). Ce château qui défendait le col des Gets,avait été édifié par Jean Verbou, moine prieur de Contamine et maître abbé de la Confrérie du Saint Esprit (1420). Il passa ensuite aux sires de Faucigny, aux comtes puis ducs de Savoie, et fut démantelé à la fin du XVIIe siècle.

Les registres paroissiaux étant lacunaires pour les périodes les plus anciennes, la généalogie des Blanc des Gets n’a pas pu être reconstituée au delà du XVIe siècle. Celle de Jean-Baptiste Blanc des Gets, devenu citoyen du Puy-en-Velay, l’a été avec une marge d’ereurs tenant aux lacunes, aux homonymies et et à la lisibilité des documents anciens.

Cette famille savoyarde jusqu’en 1860, portait un blason transmis à la postérité par un de ses descendants émigré à Evian : “d’azur à la fleur de lys d’argent surmontant trois coupeaux de même et accostée de deux étoiles d’or à six rais”. Cimier: buste d’homme tenant un cimeterre posé sur son épaule”. (J. Baud, dans son Armorial du Chablais, Académie chablaisienne, Slatkine, 1993). La descendance de Jean-Baptiste Blanc porte, comme le voulut son épouse, le blason Jouve de Ladevèze.”

Il nous reste encore beaucoup à étudier !