Epidemies d’hier

En cette période difficile, à travers cet article, notre volonté n’est pas de faire du buzz mais de vous inciter à utiliser ce nouvel « espace-temps » pour vous cultiver afin de mieux appréhender notre futur. Nous vous citons quelques auteurs pour alimenter votre bibliothèque et nous vous  donnons des liens web en bleu dans le texte (clic). Comme nous disait Churchill : « Plus vous saurez regarder loin dans le passé, plus vous verrez loin dans le futur.

Les épidémies font partie de l’histoire de nos ancêtres. Elles furent parfois  responsables de la moitié des décès d’une période. Ce n’est pas nouveau pour notre pays savoyard[1] que d’être frappé par les épidémies :

      • De nombreux épisodes de peste
      • La grippe espagnole en 1918
      • La variole
      • le choléra

La peste noire  :

La Savoie a connu de nombreux épisodes de peste[4] : (1348 ; 1472 ; 1478 ; 1545 ; 1564/1565 ; 1577 ; 1587 ; 1596 ; 1598/1599 ; 1615 ; 1629/1630 ; 1639/1640). Pour 1348 les spécialistes s’accordent à dire que 50% de la population a été décimée. La Provence a été touchée par un épisode en 1720 mais nous verrons que grâce à Victor Emmanuel II la Savoie a été peu touchée par celui. (Source de la gravure : Les amis du vieux Sallanches)

Le recours à l’isolement est une pratique mise en place à partir du XVIe siècle, jusque-là les populations invoquent les saints, bien souvent  saint Sébastien[6] ou saint Roch. Des psychoses collectives exacerbent le sentiment religieux. Les populations expérimentent des recettes, comme celles recueillies dans les registres paroissiaux de Saint-Paul-sur-Yenne[7]. Les lépreux et les mendiants sont regardés avec suspicion. A Annecy des juifs sont accusés d’avoir empoisonné les fontaines…..

Saint Sébastien est un martyr romain du IIIème siècle, né à Narbonne. Il est fêté le 20 Janvier. Sébastien est souvent représenté criblé de flèches.

Saint Sébastien est un martyr romain du IIIème siècle, né à Narbonne. Il est fêté le 20 Janvier. Sébastien est souvent représenté criblé de flèches.

Source photo : Marco Palmezzano
Saint Sébastien, 1515-1520
Musée des beaux-arts de Budapest.

A-t-il été exécuté par jet de flèches ? C’est ce qui l’associera à Apollon, celui qui au début de l’Iliade envoie une pestilence contre les Achéens. Sébastien a été finalement mis à mort par des coups de bâton. Nous notons que la flèche représente la vitesse de propagation de la peste.  : « Accompagnant, un jour, deux prisonniers chrétiens, les jumeaux Marc et Marcellin, Sébastien les conforte dans leur foi, malgré l’insistance de leur famille, qui les presse d’abjurer le christianisme pour échapper au martyre. Impressionnée par les paroles de Sébastien, une femme muette nommée Zoé s’approche du militaire, qui lui rend alors la parole. Ce miracle impressionne grandement les témoins de la scène, qui se convertissent ensuite en nombre, ce qui donne lieu à de nouvelles guérisons ».

Saint Roch[8] est né à Montpellier en 1350. Il évoque la charité chrétienne. Originaire de Montpellier, il se fait pèlerin pour aller à la rencontre des plus pauvres et des contagieux. S’exposant au danger de contagion, il consacra sa vie à soigner les malades de la peste. Rapidement Roch deviendra le saint invoqué par le peuple, surtout en période d’épidémies. En Savoie Sébastien est plus invoqué que Roch.

Il y a peu d’intervention du politique. Dans certaines cités, les populations se prennent elles-mêmes en charge.

Annecy[9] : Vers 1493, la « municipalité » crée un hôpital des pestiférés sur un terrain isolé aux « marquisats » et sollicite la population avec une « boite à aumônes ». Une sorte de « décret » municipal du 23 mars 1503 illustre avec leurs limites : Les droits et devoir des citoyens face à ces fléaux.

En 1564, la Chambre des Comptes de Savoie se transporta de Chambéry à Aix pour éviter une épidémie de peste.

1629-1630 : C’est Ste Jeanne de Chantal que nous prendrons comme auteur pour nous parler de cet épisode de peste à Annecy au  travers de la plume d’aujourd’hui de Marie-Claire Bussat Enevoldsen .

C’est avec Victor Amédée II (1675-1730) que les politiques interviennent pour la 1ère fois. Pour ce despote éclairé, il faut isoler Chambéry des autres foyers (clusters !) que sont Marseille, Genève…Il fait contrôler les frontières vers Genève et filtre les frontaliers !!!  Nice alors savoyarde se protège de Marseille et Toulon, villes françaises. Un voyageur venant de France qui franchit le Var à hauteur  de Saint-Laurent est arrêté et fusillé. Il met en place des cordons sanitaires et « met en place une diplomatie de la peste avec les lazarets et les passeports de santé ». Il met en place sur tout le royaume des magistrats de santé qui existeront jusqu’à la révolution. Victor Amédée tente de mettre en place une autarcie économique mais il n’y parviendra pas pleinement par la mauvaise volonté de certains de ces administrés….

La grippe espagnole :

L’armistice n’avait pas encore été signé que le préfet de Haute Savoie dut signer un arrêté le 16 octobre 1918 pour fermer les écoles et les salles de spectacle, afin de protéger les populations contre ce virus. Il est arrivé en France en avril avec les soldats américains, Cette grippe infectera 1/3 de la population mondiale.

 

 

 

A Genève une véritable psychose s’empare de la ville. La Suisse recensera 25 000 morts et Saint-Julien comptera entre 60 et 80 morts. A Genève, les recommandations d’hygiène étaient multiples, allant de la consommation d’oignons à l’arrosage des rues avec du désinfectant. Les cortèges funéraires devaient se limiter à 5 personnes. Le reste de la Savoie fut moins touché.

Apres cette épidémie qui tua 3% de la population mondiale, la France mit en place un ministère de la santé…..

Le choléra :

La maladie se manifeste par des diarrhées et une sévère  déshydratation. La contamination se fait  par la consommation de boissons ou d’aliments souillés par des matières fécales. En 1832, venu d’Asie puis de Pologne, le choléra atteint Paris après avoir frappé l’Angleterre. En quelques jours, les bruits les plus ridicules se répandent à Paris. La population s’affole. Le 1er avril, le président du Conseil, Casimir Périer, accompagné de l’héritier du trône, le duc d’Orléans, visite les malades à l’Hôtel-Dieu. Il en mourra ! Le cholera fit 18 000 morts à Paris. La Savoie n’est pas encore française,

Qui mieux qu’Alexandre Dumas pour nous parler de cette épidémie en Savoie. Il le fait dans « Impression de voyage[12] » alors qu’atteint puis guéri, il fuit Paris vers Aix les Bains et la Savoie comme nombre de parisiens pour échapper à l’épidémie. La Savoie ne sera que peu touchée par cet épisode. C’est en 1853 puis en 1867 que la Savoie subira pleinement ce fléau. En 1853 en Tarentaise : Sur les 450 habitants de la commune d’Aigueblanche, 12 décès seront attribués au choléra.

Il existe divers vaccins dont l’efficacité n’est pas absolue. La meilleure protection est l’hygiène sanitaire. Dans le monde, la maladie n’est pas éteinte !

 

La Variole :

C’était une maladie virale ! La variole a été totalement éradiquée en 1980 de par les campagnes de vaccination. En 1715 Victor –Amédée II cité plus haut pour son action contre la peste voit son fils décéder de la variole à 15 ans ! L’épidémie persistera en Savoie de façon fluctuante jusqu’au XIXème siècle. Les chinois avaient  commencé à inoculer un virus amoindri pour protéger les populations vers le IXème siècle ! Les médecins chinois prenaient une personne moins malade que les autres, prélevaient un peu de pus et le glissaient dans le nez du patient. Parvenue en Inde, la méthode des chinois a fait son entrée en Europe par l’empire Ottoman. C’est à Constantinople que Lady Montaigu, noble dame anglaise, découvre la méthode et décide d’inoculer le virus à son fils et sa fille, qui survivent. Les médecins s’y intéressent et se déchirent « entre pour et contre ». Louis XVI fut vacciné mais la vaccination contre la variole ne se répandra à grande échelle en France qu’au XIXe siècle.

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Cet article n’est pas un travail d’historien. Il ne vaut que par les rappels bibliographiques qui vous invitent à jeter votre propre regard sur le passé pour vous projeter vers l’avenir. En attendant la réouverture de nos bibliothèques, nous avons noté les liens vers des sites liés à nos histoires ou vers les ouvrages en ligne.

 

Bibliographie :

 

1 / Robert Boschetti, «La peste et son histoire» p. 111 Mémoires de la Société académique de Savoie N°10 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9649573s

2/ Mémoires de la Société académique de Savoie : N°8 /1837- Notice sur la peste qui a affligé le Diocèse de Maurienne en 1630 par un Membre non-résident. p.191 http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k486816g

3/ Academie Salésienne MDAS N°8 Abondance chapitre XVII Mesures contre la peste en 1630. http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5440951g.image.langFR

4/ Academie Salésienne MDAS N°11  Cluses et le Faucigny. 1ère partie Chapitre VIII la peste http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5438437p.image.langFR

5/ Academie Salésienne MDAS N°67 Vie abrégée de monseigneur Charles-Auguste de Sales / chapitre II / La peste et l’invasion française en 1630. http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58342562.image.langFR

6/ Guy Duchesne, « Deux recettes contre la peste, en Savoie, au XVIIIe siècle », Revue d’histoire de la pharmacie, n° 241‎ 1979, p. 109-110 / extrait sur : https://www.persee.fr/docAsPDF/pharm_0035-2349_1979_num_67_241_2003.pdf

 7/ Le blog de Gallica (BNF) Les grandes épidémies en France https://gallica.bnf.fr/blog/01012013/les-grandes-epidemies-en-france?mode=desktop

8/ Alexandre Dumas « Impression de voyage » tome 1 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9760652z.texteImage

9/« Iconographie et attributs des Saints » par Christian Regat 2019 / Académie Salésienne RVAS N°34 http://academie-salesienne.org/pdf/RVAS/RVAS34.pdf

10/ Roger Devos et Charles Joisten, Mœurs et coutumes de la Savoie du Nord au XIXe siècle : L’enquête de Mgr Rendu  / Académie salésienne  N°87-88 1878 http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57910771.r=.langFR

11/ Pierre Geneletti (1949) Le culte de Saint Roch en Maurienne : un remède contre la peste / catalogue de l’union des Sociétés Savantes de Savoie

12/ La peste en Savoie au XVIe et XVIIe siècles par Nicolas GRESLOU / Société savoisienne d’histoire et d’archéologie, coll. « Mémoires et documents », 1973, page 181 et  du même auteur « Le magistrat de santé  (1564-1724) »

13/ La peste en Savoie – [conférence et documents] Bibliothèque de l’Académie Florimontane-Annecy

Sur le web :

1/ La Provence 1720 : https://francearchives.fr/fr/article/219900602

 2/ Victor Amédée II http://www.histoire-passy-montblanc.fr/histoire-de-passy/de-la-prehistoire-au-xxie-s/xviiie-siecle/le-duc-de-savoie-victor-amedee-ii-vend-en-1699-ses-domaines-par-dela-les-monts/24769-2/

3/ La peste aux portes de Nice http://maioresnostri.eu/2014/03/1720-la-peste-aux-portes-de-nice.html

4/ Histoire de la  Savoie : http://www.academie-salesienne.org/

5/ La peste à Annecy 1629-1630 : Marie-Claire Bussat-Enevoldsen,
Membre titulaire de l’Académie de Savoie https://www.academiesavoie.org/images/discours/la_peste_annecy_mc_be.pdf

6/ Le cholera en Savoie : LE DOCTEUR ANTOINE MOTTARD
ET  LES ÉPIDÉMIES DE CHOLÉRA DU XIXe
SIÈCLE. / Discours de réception de M. Pierre Geneletti à l’académie de Savoie
du 29 mai 2015 / https://www.academiesavoie.org/images/discours/discours_p_geneletti.pdf

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Voilà c’est la fin de ces 4 épisodes de la saison 1 de notre série « Epidémies d’hier ». La saison 2 est déjà en préparation !!!

Notes du texte  :

[1] Les épidémies en Savoie par Jean Paul BERGERI disponible chez « l’union des Sociétés Savantes de Savoie »

[4] La peste en Savoie au XVIe et XVIIe siècles par Nicolas GRESLOU / Société savoisienne d’histoire et d’archéologie, coll. « Mémoires et documents », 1973, page 181 et  du même auteur, Le magistrat de santé (1564-1724)

[5] « Iconographie et attributs des Saints » par Christian Regat 2019 / Académie Salésienne RVAS N°34 http://academie-salesienne.org/pdf/RVAS/RVAS34.pdf

[6] Roger Devos et Charles Joisten, Mœurs et coutumes de la Savoie du Nord au XIXe siècle : L’enquête de Mgr Rendu  / Académie salésienne  N°87-88 1878 http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57910771.r=.langFR

[7] Guy Duchesne, « Deux recettes contre la peste, en Savoie, au XVIIIe siècle », Revue d’histoire de la pharmacie, no 241,‎ 1979, p. 109-110 extrait : https://www.persee.fr/docAsPDF/pharm_0035-2349_1979_num_67_241_2003.pdf

[8] Pierre Geneletti (1949) Le culte de Saint Roch en Maurienne : un remède contre la peste / catalogue de l’union des Sociétés Savantes de Savoie

[9] Texte de Jean Pierre Leguay dans « Histoire d’Annecy » sous la direction de Paul Guichonnet / pages 103-104 extrait : http://lapetitevachenoire.ovh/documents/decret_1503.pdf

[11] La peste aux portes de Nice http://maioresnostri.eu/2014/03/1720-la-peste-aux-portes-de-nice.html

[12] la peste au porte de Nice https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9760652z.texteImage

Lieux et patronymes

La vie du généalogiste n’est pas simple ! Evolutions des patronymes, des noms de lieux, création de nouvelles communes et de nouvelles paroisses ! Rattachements des communes ! La Savoie et le Genevois sont très riches dans le domaine avec une histoire compliquée.
Dans cette page, nous donnerons quelques informations qui ont impactés notre généalogie familiale.

  • PATRONYMES: Deux points essentiels : L’évolution de l’orthographe des patronymes et la création de noms propres composés
    • L’orthographe des patronymes:
      • Les DUCRET/DUCREST ont perdu le S vers la fin du 18eme siècle aux Villards sur Thônes, c’est une certitude. Mais on peut aussi parler d’autres changements : Les DU CREST deviennent DUCREST puis DUCRUET, DUCRETET autour de Cruseilles, voir DUCREY plus près du Léman……
      • Les CAVAGNA venant d’Italie ont été francisés en CAVAGNE.
      • Les NEPLOZ s’orthographient NEPLOUZ, NEPLOS, NEPOUZ et……. NEVEU
      • Les CURTAT sont les CURTAZ, CURT et pourquoi pas les CUTAZ.
      • Les GENANS sont GENAND.
      • Les FAVRE peuvent être des FAURE.
      • La plupart des noms sont impactés : DUBORGEAL, CROSSET, MUGNIER, SONNIER
    • Les patronymes composés: Dans nos vallées profondes, peu de mobilités dans les siècles passés donc + de mariages à l’intérieur des familles qui recherchent une reconnaissance propre en attachant le nom de l’épouse au nom du mari comme un surnom avec le « dit ». Ces noms composés ont pu être éphémères mais certains ont été pérennisés et sont toujours présents aujourd’hui. Nous avons de beaux exemples.
      • BERTHERAT dit PACCARD : Aujourd’hui certains les appellent PACCARD au siècle dernier c’était plutôt BERTHERAT. La réalité de l’état civil en 2017, c’est BERTHERAT dit PACCARD. Et cela depuis le mariage en 1693 de Pierre BERTHERAT de Saint Martin de Bellevue (74) avec Claudine Paccard originaire de Quintal (74)
      • Les SYLVESTRE se sont vus ajouter BARON et sont devenus pour notre branche SYLVESTRE BARON
      • Quid des DUCREST de la vallée de Thônes ? pas facile ! Aujourd’hui des certitudes mais également encore beaucoup d’inconnues.
        Lorsque l’on demandait à mon père qu’elle était notre branche chez les DUCRET de la vallée de Thônes, il nous répondait « nous sommes des DUCRET-CURT » information transmise oralement dans sa famille !!! Il fallait  comprendre DUCREST-CURTAT probablement depuis l’alliance de Maurice DUCREST et de Marie CURTAT le 21 Juin 1774.

       

    • Les prénoms: On trouve beaucoup d’orthographes, nous avons choisi une sorte de simplification, de modernisation. Peut-être contribuons nous à tort à des évolutions erronées et simplificatrices, mais la lecture des vieux documents n’est pas facile . ….Désolé !
      • Maurisaz restera Maurisaz pour les femmes et deviendra Maurice ches les hommes.
      • Les Clauda donneront des Claude chez les hommes et des Claudia chez les femmes.
      • Laurenti d’origine italienne est devenu Laurent avec la tradition orale, entériné par l’état civil.
      • les Louyse et Louys ont perdu leur « y » au profit du « i ».
      • Aymé, Aymon, Aymonet, Aimé tout est possible….
  • LIEUX DIT DE LA VALLEE DE THONES: Nous avons voulu lister quelques « lieux-dits » de la vallée de Thônes avec les principaux patronymes de ces hameaux aux XVI, XVII et XVIIIeme siècles. Cette liste, en aucun cas exhaustive, nous aidera peut-être à exploiter le recensement de « la Gabelle du sel en 1561 » (à suivre !)
      • Carouge**: Crosset (Crochet) / DUCREST / Dupont / SYLVESTRE / FAVRE
      • Thônes: Mermillod / Entremont/ Critan (ex nobles) / Laruaz / Avet / Missilier / Moret / Faure / Favre / Dupond / Bastard / Maistre / Machet / Betrix
      • Les Villards: Crosset / Genans / Mermillod / Puget /Vacherand
      • Thuy: Vacherand / Deléan
      • Luysdefour ***: Gaillard / Vitoz (Vitous)
      • Chamos: Roux / Avet
      • Sapey : Blanc
      • Corjal : Duborgeal / Neploz / Sylvestre / Desoches
      • La Vachery: Gay / Curdil
      • Glapigny : Vacherand / Clerc
      • D’autres lieux: le Crest aux pessets / Le pont / Tronchine / la cours /Les champs courbes /
  • DATES : Quelques dates de notre Généalogie (A complèter)
      • 5 Aout 1401 Odon de Villars Comte de Geneve cède le comte de Geneve qui comprend la vallée de Thônes à Amédée VIII de Savoie pour 45 000 francs or.
      • 1410-1420 : Thônes et une partie du Genevois sont cédés à la Savoie 1 (les dames blanches) http://www.sabaudia.org/3131-xiie-et-xiiie-siecles.htm ethttp://www.sabaudia.org/3132-xve-siecle.htm
      • 1693 : Mariage Paccard avec Bertherat
      • 1695 : Création de la paroisse St Laurent aux Villards avec la participation des Ducrest. On se sépare de Thônes et les recherches généalogiques passeront de Thônes aux Villards à cette date.
      • 1793 : Insurrection de Thônes
      • 1860 : On retient cette date pour l’annexion de la Savoie à la France même si de nombreux aller-retour avaient eu lieu auparavant. Le plus simple et de visionner les cartes de la savoie à travers les siécles. http://www.sabaudia.org/ voir l’onglet cartes historiques
      • 1870 : Les maisons du plateau des Glieres passent de la commune de Thorens à celle du Petit-Bornand.
      • …… 

** Carouge est un hameau pour tous nos DUCREST, ce hameau se trouve orthographié Caroge / Carroge / Carrouge
*** Luysdefour, que de variantes dans l’écriture : simplement Luys, ou alors Louisdefour, Luisdefour, ou simplement Luys ou en 3 mots ….. Que de possibilités !
**** Le Crest, cette appellation serait importante pour nos Ducrest ! Mais de quel cret s’agit-il ? Peut-être le crêt des Pessets dans la vallée de Tronchin. 

Étude sur l’origine des noms de famille en Savoie

“Éditée initialement en 1893 dans la Revue Savoisienne, l’« Étude sur l’origine des noms de famille en Savoie » de Félix FENOUILLET est reprise et publiée en 1920 dans les « Mémoires et Documents de l’Académie Chablaisienne ». Un siècle plus tard, en 1984, la réimpression de ce travail par les Éditions Jeanne LAFFITTE indique la persistance de son intérêt. Aujourd’hui,’informatique permet une remise en forme de l’ouvrage de monsieur FENOUILLET et son utilisation rationnelle, au service des chercheurs en onomastique, en généalogie, notamment ceux du Centre Généalogique Savoyard – Paris et Région Parisienne. Nous remercions l’Académie Chablaisienne et son président Joseph TICON pour son aimable autorisation.”

C’est ce que nous pouvons lire dans le préambule de la publication de l’index de l’ouvrage de Fenouillet par Martine Garcin pour le Centre Généalogique Savoyard – Paris et Région Parisienne en 2000.

Pour vous faciliter la tache, nous vous donnons ici les adresses web pour retrouver sur la toile ces 3 documents mais pas de précipitation ! Vous en apprendrez peut-être plus sur certains patronymes en parcourant notre site !

 

2000 : Centre Généalogique Savoyard – Paris et Région Parisienne : http://genealogie.monnet.free.fr/doc/noms/files/fenouillet.pdf

1893 : Academie Florimontane : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4872835

1920 : Académie chablaisienne p33 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4541640

Les quarante heures de Thonon

En 1598, des populations entières accoururent à Thonon, converties par le zèle  apostolique de celui qui deviendra Saint François de Sales pour abjurer l’hérésie dans laquelle ils étaient tombés suite à l’invasion d’une partie du genevois par les Bernois en 1536. Douze ecclésiastiques avaient été nommés Mgr. Claude Granier pour recueillir les noms des nouveaux convertis. 2324 noms ont ainsi été enregistrés. Ce tableau fut envoyé à Rome pour être conservé aux archives de Saint Pierre par un des douze. On peut le voir à la bibliothèque vaticane sous le N°5503. Ils ont été reproduits  dans la revue salésienne n°2  de 1880 (MDAS_2_1880).

On y trouve

  • 10 Du Crest de diverses localités
    • De Lullin Vailly et Reyvroz le 21/09/1598
      • Claude Du Crest
      • Georges Du Crest
      • Jeanne Du Crest
      • Louise Du Crest
      • Pernette Du crest
    • D’Avully, Vigny, Brenthone le 1/10/1598
      • Etienne Du Crest
    • De Perrigny le 1/10/1598
      • Nicolas Du Crest
    • De Bons et St Didier le 4/10/1598
      • Guigues du Crest
      • Antoine du crest
    • De Douvaine le 7/10/1598
      • Claudine Du Crest
    • 4 Mabut de Beaumont
      • Pierre, Etienne, Claude et Jacques
    • Claude Taponier de Feigeres le 9/10/1598

 

 

François Du Crest : Abbé d’Abondance

François Du crest, abbé d’Abondance, est un personnage très intéressant. Membre influant de la cour du Duc de Savoie Amédée VIII, il est suivant certaines sources originaire du Genevois (Cruseilles, Geneve, Jussy (Ge) qui sera annexé à la Savoie en 1417 (Amédée VIII fait l´acquisition du comté de Genève après la mort du dernier comte Humbert sans postérité.)

Nous ajoutons cet article en complément de la page sur les “Nobles Du Crest de Cruseilles” . En étudiant qui était François, nous nous efforcerons d’en savoir plus pour pouvoir trancher dans  notre recherche sur l’origine des Du Crest de Cruseilles et peut-être pour vérifier notre hypothèse sur leur origine à Jussy (GE), en étant en fait issus d’une branche des “De Rovorée”.

Voir

 

François Du Crest (né vers 1400 abbé vers 1425 ou 1433 – † 12 mai 1459, connu sous le titre d’abbé de Filly, Abbé d’Abondance (peinture murale de l’abbaye ci-contre).

 

 

  • On le croit issu de la noble famille du Crest de Cruseilles (5), dont une branche vint s’établir à Evian mais aucun document ne le prouve . Il assista, le 13 septembre 1425, avec Jean d’Arces prévôt de Montjoux, à la sentence arbitrale que prononça à Thonon, le duc Amédée VIII, entre l’abbé et les habitants d’Abondance . Le 6 juin 1430, il est présent au compromis que le même prince passe, à Genève, avec les évêques de ses Etats, relativement à leur juridiction respective, et, le 16 janvier 1432, au traité intervenu, entre les mêmes parties, au château de Thônon. Sous sa prélature, deux ans auparavant, 7 février 1430, R. Messires Jean de Vaud, Jean de Chassanes, Henri Vulliod, Girard Chenevier, Jacques Marset , tous chanoines de Filly, accordèrent à Rodolphe d’Allinges, chevalier et seigneur de Coudrée, le droit de rachat de vingt coupes de froment de censé annuelle vendues au monastère par Hugues d’Allinges.
  • 29 Août, – Contrat de mariage entre Louis de Savoie (fils d’Amédée VIII) et Anne de Chypre, passé par la médiation de François Ducrest, abbé de Filly, conseiller intimée d’Amédée VIII. (C’est à ce titre que le bureau de l’Académie Chablaisienne a voulu le voir figurer dans les documents de l’abbaye de Filly), Archives du Royaume.Turin. Matrimonij. Paquet 11. N^ 1,
  • L’abbé Ducrest jouissait de la faveur d’Amédée VIII,dont il fut le conseiller. Aussi, le voit-on figurer, le 29 août 1431, au contrat de mariage entre Louis de Savoie et Anne de Chypre , et, en 1432, au mariage, célébré au château de Thonon, de Marguerite de Savoie avec Louis d’Anjou, roi de Sicile et de Jérusalem . Devenu abbé commendataire d’Abondance, il déclara, en 1436, les habitants de St Gingolph exempts de la mainmorte, et fut élu l’un des gardiens du conclave au concile de Bale. Il favorisa la promotion d’Amédée VIII à la papauté, sous le nom de Félix V, et vint le chercher, à Ripailles, pour l’engager à ceindre la tiare. Le 29 juillet 1449, on le voit encore siéger au conseil qu’Amédée VIII tint à Evian. Il mourut probablement le 12 mai 1459
  • Au dire du célèbre AEneas Sylvius (Pie II), il était remarquable par sa science et ses vertus .

 

Voir ci-dessous des extraits de ” L’abbaye d’Abondance et la vallée du même nom” par le  chanoine L.E Piccard

Page 23-24

« Au moment des guerres de Bourgogne([1]hors tiré à part  /1474-1477, l’abbaye possédait à Genève une maison située au Bourg de Four, entre celle d’Etienne Dupuis et celle d’Aymon du Crest de Cruseilles ([2] hors tiré à part). Elle avait une certaine valeur au XVeme siècle Nous voyons, en effet, le 14 janvier 1486. R’ Messire Guillaume de Greriis (de Gréyeres), vicaire général du monastère pour l’abbé commendataire François de Savoie, et Rd Guignes d’Arlod, son administrateur, alberger la dite maison à Francois Ros, alias Violland, bourgeois de Genève. Elle était, alors entourée des maisons de François du Crest de Cruseilles, de François Clerc, notaire, et de celle des héritiers d’Aimar de Malis du côté du vent, de celle d’Etienne Collomb, notaire et bourgeois de Genève du côté du nord, de la voie publique de l’occident, et de celle de Pierre de Crouz Excoffier du côté de l’orient. Le crieur public, ayant fait par trois fois les criées accoutumées, le dit albergement fut convenu au prix de 200 florins d’or dintroge, dont 100 devaient être payés au recteur de la chapelle de Ste-Marie, fondée dans l’église de St-Victor en dehors des murs de Genève, pour le rachat d’une cense annuelle de 5 florins hypothéqués sur la dite maison[3]. »

 

Page 52

“Francois du Crest, 1433-1459. – François du Crest était abbé de Filly en 1430, où il assista avec Guillaume de Lugrin à l’accommodement fait par Amédée VIII entre ses officiers et les évêques de Belley, d’Aoste, de Tarentaise et de Maurienne[4]. Il figure encore dans divers actes ou contrats de mariage en 4131 et 132. Devenu abbé commendataire d’Abondance, il assiste au concile de Bâle, et, après élection d’Amédée VIII, il fait partie de la députation chargée de lui notifier le choix de l’assemblée et d’engager ce prince à ceindre la tiare. Pourvu de plusieurs bénéfices, il résidait peu à Abondance dont le séjour lui convenait moins, ce qui lui attira les représentations de l’évêque de Genève, François de Mez. C’est lui qui est l’auteur du Code de la table dont il sera parlé plus loin. Il n’est plus fait aucune mention de cet abbé dès l’année 1459.

[1] ( Note personelle hors tiré à part) La guerre de Bourgogne est un conflit qui oppose de 1474 à 1477 les États bourguignons à la Confédération suisse. Ce conflit déborde du cadre suisse et se solde par l’effondrement de la puissance bourguignonne (source wikipédia).

[2] Peut-etre Aymé (Aymon/Aymé Du Crest époux d’Antoinette de Cohendiers) dans MDAS  N°8 de 1885 page 77 on parle d’Aymon pour la même information. Elle a été communiquée par M. Vuy, notaire,  à feu M. Dufour

[3] Acte passé en l’habitation de Bd Messire André de ‘Malvanda, vicaire général du diocèse qui est présent, ainsi que Jacques Ruchon de Saint-Gingolph, jean et Nicolas Fabri de Bonne frères et notaires, et Louis Syméon Clerc (Nicod Duneri de iussy, notaire). Voir Document VIII de l’ouvrage.

[4] Voir “notre histoire de l’abbaye de Filly, p. 120, 140-I41, etc.” D’après un document soit sentence arbitrale communiquée par M. Lucien Jacquot (A. C. XIV-Xxix), François du Crest figure comme abbé élu d’Abondance le 6 mai 1433, dans un procès relatif aux montagnes d’Aubigny et d’Ubine (Vacheresse). Voir Mémoires de l’Académie Chablaisienne, t. XIV, pageXXIX.

[5] Il est aussi fait mention d’un autre François Du Crest, prieur de Saint paul, et d’une Jeannette Du Crest, bienfaitrice, aussi de st Paul. On trouve aussi à Abondance un chanoine du nom de Du Crest. Enfin en en 1363, la famille Du Crest de saint Paul comptait un notaire Pierre Du Crest ( note tirée de MDAS _8_1885 page 125 qui fait référence à MDAS_11 ou 2 page 279)

Le Reblochon

Le reblochon est un  petit fromage de 14cm de diamètre, de 3.5cm d’épaisseur  et de 400  à 500 grammes fabriqué au lait de vache entier issu des vaches Abondances, Tarines ou Montbeliardes. Cette histoire fait partie de notre famille. Elle est dans le présent avec nos fins de repas quotidiennes et la fabrication des ronds en épicéa par la société Tranch’bois à Saint Pierre en Faucigny bien connu de votre serviteur !! 

Certains diront que tout a commencé vers le 12 Mars 1704, lorsque le chanoine Gaspard Ducrest originaire de Luysdefour (né aux Villards sur Thones (ca1641-1707) oncle de Claude Gaspard Ducrest juge seigneurial), ascence sa montagne de Chatillon et Lachat (Grand-Bornand) aux frères Perillat-Collomb moyennant la cense de 260 florins, plus le fruit d’un jour, avec douze livres de beurre frais et un quarteron de reblochons à lui remettre le jour de la Sainte Croix. En fait, les Perillat-Collomb qui étaient taillables de la chartreuse du reposoir faisaient probablement du reblochon avant cette date ! Cette fabrication leur servaient à soustraire une partie de leur travail de l’impôt. Ils réalisaient ce fromage avec une deuxième traite, après le départ des moines venus prélever leur du ! Rappelons que reblochon vient de reblochi  qui signifie traire une deuxième fois.  Depuis la fabrication n’a jamais cessé en Savoie !

Nous remercions pour leurs informations Laurent Perrillat auteur de l’ouvrage “Perrillat, un nom savoyard” et la très regrettée Monique Fillion qui l’a préfacé.

Extrait du livre de L.Perrilliat /Archives des amis du val de thônes

Histoire des Ducrest de Fillinges

Cette branche des Ducrest de Fillinges a été peu étudiée. Pour notre part, nous sommes au début de nos investigations. Un acte de cession de biens du tabellion de Bonneville que nous pensions lié aux Du Crest de Clermont en Faucigny nous a conduit vers Fillinges (ADHS 6 6 1331). Malgré des registres en mauvais états, à  partir du Jean Francois Ducrest nommé dans cet acte nous avons pu remonté jusqu’au XVIeme siècle. La revue le “petit colporteur“, nous donne un schéma concernant  la localisation de nos Ducrest au village de “Chez Ducrest-Arpigny-Fillinges” en 1730 (Mappe Sarde) . On reconnait les maisons de Joseph et Jacques fils de Jean-Francois de notre arbre. Il n’ont pas de lien à priori avec nos nobles Du Crest de Clermont venant de Cruseilles.  Leur localisation proche du mandement de Thiez nous incite plutôt à penser à un lien avec le domaine Du Crest dans le mandement de Jussy (GE) (2 des mandements des évêques de Genève). Nous avons quelques sources à consulter pour valider cette hypothèse.

Carte d’après Martine Piguet (Terres et Châteaux des Évêques de Genève). Le gros point noir sous Fillinges situe la carte liée nos Ducrest.

Nous produisons cette carte bien conscient des limites fluctuantes des mandements comme l’exprime parfaitement Matthieu de la Corbière à partir de la page 196 de “Terres et Châteaux des Évêques de Genève”.

Nota: Sur les documents de l’état civil du XVIIeme de Fillinges, on pourrait parfois lire Ducrost au lieu de Ducrest ! Mais c’est bien de Ducrest qu’il s’agit. C’est l’écriture hésitante d’un seul curé qui aurait pu nous tromper ! En conséquence lorsque dans certains ouvrages on lira “Ducrot à Fillinges”, il faudra nous poser la question: Ducrot ou Ducret ?

Avant de nouveau nous mettre en quête de nouveaux documents, gardons un peu d’humour et posons nous la question suivante: Nos Ducrest du XVII auraient-ils été en charge de faire appliquer la règle de l’époque que l’évêque Saint François de Sales  rapporte dans une de ses lettres à sainte Jeanne de Chantal, datée du 20 juillet 1607.  « Je suis ici, à Viuz, qui est la terre de mon évêché ; or les sujets estaient anciennement obligés par une reconnaissance formelle de faire taire les grenouilles des fossés et marécages voisins pendant que l’évêque dormait. Il me semble que c’est une dure loi et pour moi je ne veux point exiger ce devoir  : qu’elles crient tant qu’elles voudront pourveu que les crapauds ne me mordent pas, je ne laisserais de dormir, si j ai sommeil. » 

A suivre

Histoire des Bastian

Les Bastian, une famille de notables de la vallée de l’ARVE. Une branche s’est déplacé du coté de Frangy. On en retrouve une autre à Annecy dans la maison à l’angle de la rue Royale et de la rue -Notre-Dame. Pour nous, c’est le mariage de Marie Françoise avec Claude Gaspard Ducrest en 1766 à Bonneville. Le site du “petit colporteur” du Faucigny qui nous transmet de nombreuses informations a développé de très belles pages sur cette famille que nous vous offrons en pdf  .

Histoire des Braillon

Nos recherches ont pu débuter grâce à l’arbre manuscrit très complet initié par Jean Braillon époux  d’Hélène Durif-Varambon. On trouvera sur cet arbre de nombreuses branches de la région de l’isère les : Durif-Varambon, Perrier, David, Bruyat, Rossignol, Lassonery…. Pour l’ascendance agnatique des Braillon, on a pu remonter jusqu’en 1650 en s’éloignant du département de l’Isère.

  • Les patronymes n’ont quasiment pas changés. « Braillon » s’est quelques fois écrit Baillon, Baillion ou Bralion mais chaque fois l’oral a primé sur les erreurs de l’officier d’état civil et on est revenu à l’orthographe du 17ème siècle
  • Pour DURIF-VARAMBON pas d’évolution, quelques fois le premier patronyme DURIF disparaît sur un ou deux personnages seulement et ensuite retour à DURIF-VARAMBON. Ceci indique peut-être que « VARAMBON » dominait à l’oral.

 

Au début du 20ème siècle tous les membres sont domiciliés autour de Voiron.

Du 17eme au 19eme tous les personnages sont localisés en Isère entre  entre Saint-Laurent du Pont et Voiron ou plutôt Coublevie, sauf…. Les Braillon (voir ci dessous)

Nos Braillon ont  vécus à Tarare et dans les environs  entre 1750 et 1901. Au 19eme siècle il y avait un célèbre café Braillon place du marché de Tarare. Ce café s’appelle « Le centre » place du Marché en 2017, mais encore aujourd’hui on mange la célèbre andouillette Braillon à Tarare. Les Braillon à Tarare cela a débuté vers 1750 avec François Braillon (ascendance directe de notre branche) époux de Mlle Barthélémie Saunier qui travaillait au Château d’Ornaison à Ronno (Rhone) dont le propriétaire de l’époque le comte de Foudras fut témoin de leur mariage.

On peut penser que François est venu à Tarare (ca 175O) depuis la région de Macon en Saône et Loire (Trambly, Trades) pour travailler dans les ateliers de fabrication de la célèbre étoffe : la mousseline de Tarare. Ceci perdurera jusqu’en 1899-1901, date à laquelle Maurice Braillon et son épouse Jeanne Perrier se sont exilés à Coublevie (Isère) avec leurs premiers enfants. Nous ne connaissons pas la raison de ce déplacement. Peut-être le tissage, le mariage d’un enfant …..

Nous nous attacherons à complèter cette article mais nous vous convions à lire deux articles Web qui concernent Coublevie et qui nous ramènent vers nos histoires de Ducrest :

L’histoire des martinets nous raconte également l’histoire d’un Georges Ducrest et de sa famille, cette famille est originaire de Taninges (74). C’est Jean Ducrest qui quitte Taninges vers 1600 pour s’installer à Voiron (38) ou il épouse Luciane Pellis la soeur de l’avocat Jean Pellis (voir Histoire de Taninges page 30). Le Georges Ducrest des articles ci-dessus est le fils de jean et Luciane.

 

Cette branche de Taninges est surement à rapprocher des branches de Fillinges et/ou du Chablais

 

A suivre

Thônes

Nous avons ébauché un article sur Thônes afin de compléter les recherches  sur l’histoire des Ducret des Villards et afin de préciser notre bibliographie sur le sujet. Nous vous invitons à vous reporter aux publications des amis du val de Thônes: une référence sur le sujet.

Le marquisat de Thones: Une etude récente (2016) sur le marquisat  de Thônes et la féodalité de cette vallée 28 OCTOBRE 2016 CLARA GERMANN

Un marquis à Thônes (1681-1695) : conseil de ville et autorités seigneuriales à travers les archives communales

 

 

Bibliographie: